Les grandes fonctions de l’oreille

Schéma de l’oreille

Mouvement, verticalité et image corporelle

Le système vestibulaire est le système sensoriel principal de la perception du mouvement et de l’orientation par rapport à la verticale. Il est donc à la base du sens de l’équilibre. Les récepteurs sensoriels du système vestibulaire sont situés dans l’oreille interne. Les troubles du système vestibulaire peuvent conduire à des vertiges.

En contrôlant l’équilibre, la coordination et tous nos mouvements, l’oreille va nous permettre d’intégrer notre « image corporelle » qui aura un impact sur notre conduite posturale. Ainsi, nous sommes plus disposés « corporellement » à accéder à l’information de notre environnement et à la communication.

La recharge corticale

La fonction principale du cerveau est de contrôler les actions de l’organisme à partir des informations sensorielles qui lui parviennent. Il collectionne, analyse et centralise. Pour ce faire, il a besoin d’énergie qu’il n’est pas capable de générer lui-même. Les deux sources connues sont l’oxygène et la nourriture. Ces deux sources d’énergie sont vitales au maintien de la vie végétative. Toutefois, elles ne sont pas suffisantes pour permettre au cerveau de fonctionner pleinement en termes de créativité, de mémorisation et de traitement des informations. Pour se faire, il a besoin d’être sans cesse « excité » par des stimulations sensorielles.   Les récepteurs de l’audition vont être capables de convertir un signal représentant une certaine énergie, qualitativement et quantitativement, en un message nerveux. Cette transduction qui génère un influx nerveux va également « recharger » notre cerveau et tout notre corps. Ainsi, plus j’ai d’énergie, plus je peux être conscient, alerte, à l’écoute et en mouvement, et plus je suis dynamiser en retour.

L’audition

Elle nous sert à entendre sans efforts particuliers. Les bruits, présentés sous la forme d’ondes sonores, vont faire vibrer le tympan et vont être transmis par la membrane située à l’entrée de l’oreille interne (appelée fenêtre ovale) au liquide contenu dans la cochlée. Cette transformation de l’onde sonore entraîne une stimulation des cils sensoriels qui bordent les cellules ciliées. Ces dernières les transforment en impulsions électriques afin de les transmettre au cerveau pour analyser le son.

L’écoute

Elle nous permet d’être attentifs, de nous concentrer, de mémoriser. L’écoute nous différencie de l’animal. En effet, l’écoute demande une participation active de la personne car elle peut choisir ou pas de recevoir un message. Nous écoutons ce que nous voulons bien entendre. La dimension émotionnelle prend alors tout son sens. Souvent, c’est à ce niveau que les difficultés ses mettent en place.

Entendre VS Ecouter 

Entendre est une opération passive vis-à-vis du monde qui nous environne. Nous percevons les sons sans les interpréter et sans effort.

Ecouter est un processus actif qui suppose la participation active de la personne qui peut choisir de recevoir un message ou de le bloquer.

Pour écouter, il faut  « tendre l’oreille »

Cette expression traduit une réalité physiologique : pour écouter il faut tendre son tympan. Et elle sous-tend une dimension motivationnelle : nous écoutons ce que nous voulons bien écouter !

C’est à ces deux niveaux (physiologique et motivationnel) que des difficultés peuvent se mettre en place…