L’écoute pour les femmes enceintes

Le bien-être de la future maman est essentiel pour elle et son bébé. En effet, le bébé est en contact permanent avec les ressentis, les émotions et l’énergie de sa maman. Une grossesse sereine lui permet de grandir à son rythme avec un sentiment de sécurité.

Durant la grossesse, le bébé baigne dans l’univers des sons. Rapidement, il entendra la voix maternelle et y réagira. Un lien se tissera petit à petit entre lui et sa maman.

Les séances d’écoute par l’Audio-Psycho-Phonologie  (APP) permettent une détente profonde et un meilleur sommeil, tout en procurant de l’énergie et un meilleur tonus musculaire. Des éventuelles angoisses ou questionnements liés à cette période de changements physiques et émotionnels seront mieux gérés.

De plus, lors des séances d’écoute passives mais surtout actives, le bébé sera également stimulé par la voix de sa mère. Ainsi, sa fonction d’écoute sera déjà encouragée.

Une étude réalisée dans les maternités de la région parisienne dans les années 1990 a obtenu des résultats très concluants :

Pour les mamans qui ont fait un accompagnement avec la méthode Tomatis durant leur grossesse:

• Diminution du temps de travail
• Plus d’accouchement spontané (sans déclenchement)
• Moins d’interventions médicalisées

En ce qui concerne les bébés dont les mamans ont suivi la méthode tomatis durant la grossesse :

• Bébés avec un poids à la naissance supérieur à la moyenne
• Scores Apgar (fréquence des battements cardiaques, respiration, premier cri, couleur de peau et premiers mouvements) des nouveau-nés ayant bénéficié de l’APP  plus élevés que ceux des autres nouveau-nés.

Une étude réalisée en 2014 à Milan a montré un effet bénéfique de l’exposition à la voix maternelle par la méthode Tomatis sur le développement autonome et neurocomportemental d’enfants prématurés.

Picciolini, O., Porro, M., Meazza, A., Gianni, M.L., Rivoli, C., Lucco, G., Barretta, F., Bonzini, M., & Mosca, F., « Early exposure to maternal voice: Effects on preterm infants development. », Early human development, n^o 90(6),‎ 2014, p. 287–292.